Mirti




vague

traces de sud,sur la grève stellaire a l’orée de tes levres mouille un navire solitaire,coque petale de veines sanguines
transatlantique irisé,brise glace des pôles jumelés,a mon écorce tu viens
felin d’inde et du tibet,faire la croisiere sur la mer jaune des boucaniers

 

encore

ce sont des décoctions d’artifices ,des noces musicales dans les lits
didactiques
des simulacres a la précaire motivation,des laps de sorcier aux incantations minérales,les élans et les refus que ton entêtement a reproduire me force l’élaboration sensuelle de pieges cellulaires
histoire d’etre a la hauteur d’encore te plaire
je croise souvent l’APHRODITE dans ton regard entre les plis tendre de la satisfaction

le monde

l’azur digital du monde transcendantal s’élance comme l’ouragan
devastateur de mornes silences
j’oublie presque qu’avoir conscience ne peut-être la réference
alors je deviens enfant eblouis de pertinences derangeant les convenances
acteur studio , payés a la guimauve au berlingot

le champ

les silénes en vadrouille frappent a ma porte , je suis un gangster d’amour
ensembles nous prendrons l’air au grés des ascendences, nous n’epargnerons personnes, nos graines bombardées colonniseront les
champs visuels , dans nos veines chantent les voies d’or
silene, jeune faune a l’esprit retors

vence

la tapenade,le beurre d’ail, goguenards devant une cruche de vin de table
les rires se chamaillent on parlent haut, c’est ripaille
CHAGALL monte la garde dans la chapelle, un regal
j’aime le sud theatre d’arlequins et d’ombrelles, un festin